Le silence du rossignol, Lian Hearn (Le Clan des Otori I)

Publication : 2003

Genre : Fantasy, Historique

Edition : Folio

Nombre de pages : 370 pages

Note : 18/20

Quatrième de couverture

Dans sa forteresse d’Inuyama, l’impitoyable seigneur Iida Sadamu, du clan des Tohan, assure sa protection grâce au “parquet du rossignol” qui conduit à sa chambre. Construit avec un art consommé, ce parquet chante au moindre effleurement d’un pied humain. Aucun assassin ne peut le franchir sans qu’Iida l’entende…

Au XVIème siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit dans un village tranquille, au sein d’une communauté qui condamne la violence. Mais cette communauté est victime de persécutions, et les habitants du village de Takeo sont massacrés par les hommes d’Iida. Sauvé et adopté par sire Shigeru, chef du Clan des Otori, le jeune garçon se trouve plongé dans un univers d’intrigues et de luttes violentes entre les clans de ce Japon féodal.

Animé par son désir de vengeance et son devoir de loyauté, transporté par l’intensité de son amour pour la belle Kaede, Takeo devra trouver sa propre voie.

Sa quête le conduira derrière les murailles d’Inuyama, où il devra franchir le parquet du rossignol… cette nuit-là le rossignol se taira-t-il ?

Mon avis

Chronique écrite a posteriori, j’ai terminé ma lecture de ce livre en juillet 2022.

J’ai découvert cette saga en arpentant un vide-grenier, la saga était vendue ensemble, pour une somme dérisoire. Après en avoir brièvement parlé avec un ami qui l’avait lu, j’ai sauté le pas et ramené les 4 tomes à la maison pour les lire.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour commencer le premier tome et malgré un début lent, je me suis laissé prendre par l’histoire de Takeo. Au cœur des guerres de clans, on découvre un personnage qui grandit et se forge aux contacts des puissants seigneurs qui l’élèvent. En parallèle, la jeune Kaede est prisonnière d’un seigneur de guerre. Autant dire que le contexte, en plus d’être riche est particulièrement intéressant. Les événements sont certes prévisibles, on nous parle notamment de la relation entre Takeo et Kaede dans la quatrième de couverture, mais ils restent quelques peu rocambolesques. Car, si les deux s’aime, il est délicat, voir impossible pour eux de porter cet amour au grand jour.

Tiraillés par leur sentiment et leur engagement, ils vivent une quantité de rebondissements et de moment d’action. La violence de certains passages se mêle parfaitement avec la poésie, les descriptions cinématographiques et le cadre dépaysant.

J’ai adoré ce premier tome, c’était d’ailleurs un véritable coup de cœur pour moi ! Le mélange entre l’amour, la violence et les conflits d’intérêts est parfaitement dosé pour que mon attention reste plaquée contre ces lignes.

S’il y a un élément qui m’a particulièrement marqué et qui se renforce dans le tome suivant, c’est l’équilibre entre tradition et modernité qui se dessine dans le personnage de Kaede. Je trouve ce personnage féminin particulièrement fort et déterminé dans ce monde d’homme qu’est le Japon féodal.

Ce tome est le premier d’une série et cela se sent, on plante le décor des prochaines aventures de Takeo et Kaede. Si cela peut déplaire, personnellement, je trouve cela particulièrement intéressant car on apprend à connaître les personnages doucement sans directement sauter d’intrigue en intrigue.

En somme, une intrigue à plusieurs faces qui tient le lecteur en haleine du début jusqu’à la toute fin.


Est-ce que tu l’as lu ? Qu’en as-tu pensé ?

7 commentaires

  1. J’avais aussi beaucoup aimé ce 1er tome, mais j’avoue que mon intérêt a faibli ensuite et je n’ai lu que la trilogie principale… Je crois que j’avais attendu trop longtemps pour m’y remettre et que je n’étais plus la bonne cible, en fait.

    Est-ce que tu as terminé la série?

    Aimé par 1 personne

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