Les Neiges de l’exil, Lian Hearn (Le Clan des Otori, II)

Publication : 2004

Genre : Fantasy, Historique

Edition : Folio

Nombre de pages : 385 pages

Note : 18/20

Quatrième de couverture

Takeo, désormais héritier du puissant Cland des Otori, s’est engagé à rejoindre les rangs criminels de la Tribu, reniant ainsi son éducation pacifique, abandonnant ce qui lui revient de droit, territoire, fortune et pouvoir, renonçant aussi à son amour pour Kaede. Mais la Tribu peut-elle éloigner Takeo de son destin ? Le chemin qu’il choisit le conduira au paroxysme du danger, de l’épreuve et du sacrifice, au cœur des montagnes glacées du Pays du Milieu.

Kaede, pion utile dans le jeu des seigneurs de la guerre, devra quant à elle mettre en œuvre toute son intelligence, sa beauté et sa ténacité pour s’imposer dans le monde des hommes tout-puissants et garder son précieux secret.

Alors que tombent les premières neiges, Takeo et Kaede poursuivent leur quête au coeur d’un Japon féodal cruel et magnifique. Leur amour survivra-t-il à la guerre et la haine, aux alliances promises ou rompues ?

Une histoire inoubliable où palpite la passion, où sourd la violence, où la beauté saisit toute chose.

Mon avis

On se retrouve pour parler du second tome de la saga Le clan des Otori de Lian Hearn, si tu as lu la chronique sur le premier tome : tu sais que cette saga me plaît beaucoup.

Ce second tome m’a d’ailleurs bien plus plu que le premier. On découvre un peu plus les personnages, leurs liens et surtout on sent les guerres de clan arriver !

Parmi les passages de ce tome qui m’ont le plus marqué, il y a notamment l’échange entre Takeo et Makoto, un moine. J’ai trouvé particulièrement touchante la façon dont Makoto fait part à Takeo de son amour pour ce dernier. En effet, le moine se retrouve troublé dès sa première rencontre avec le guerrier et c’est tout à fait plaisant de voir avec quelle innocence l’attirance d’un homme envers un autre homme est traitée par l’autrice. Ici, il n’est pas question de stigmatiser ou de dénigrer, l’amour est bon qu’il soit envers quelqu’un du même sexe ou non. J’ai trouvé ce passage particulièrement juste et appréciable, loin du jugement, cet amour est même vu comme une force pour Takeo qui trouve en Makoto un ami fidèle.

Je ne prétends pas ne jamais avoir eu d’attachements. Vous savez ce qui se passe, lorsque des hommes vivent ensemble sans femmes, et Terayama n’est pas une exception. Cependant, jamais je ne suis tombé amoureux. Jamais je n’ai été hanté par quelqu’un avant de vous connaître.

Les Neiges de l’exil (Le Clan des Otori II), Lian Hearn

Enfin, assez parlé de ce passage, revenons au roman en tant que tel : sans le vouloir, je me suis retrouvée à le lire en hiver alors que l’intrigue se déroule, elle aussi, dans cette saison. Quelle merveilleuse idée ! J’ai pu me plonger dans l’intrigue de ce Japon féodal où le froid règne en maître. Les aventures de Takeo et Kaede m’ont passionnée. J’ai aimé que l’on alterne les points de vue pour avancer petit à petit dans chaque récit sans pour autant qu’ils soient totalement étrangers l’un à l’autre. Dans de nombreux moments, on apprend des informations sur Kaede lors de la partie consacrée à Takeo et inversement. Ces deux personnages, bien qu’éloignés dans ce tome, sont en réalité très proche et presque indissociable. L’un ne va pas sans l’autre !

J’ai particulièrement apprécié les quelques pages consacrés aux personnages, hommes comme chevaux, pour que nous puissions comprendre les liens entre eux. Les personnages principaux sont précisés en gras et nous avons entre parenthèses le tome dans lequel ils sont apparus pour la première fois… L’idéal pour suivre une saga de 4 tomes, un hors-série et une série de 4 tomes annexes ! J’ai aussi particulièrement apprécié le fait que l’autrice revienne sur son intrigue dans un avant-propos et que nous ayons une carte du pays du milieu où se déroule l’histoire. Cela m’a permis de me rafraîchir la mémoire avant de débuter ma lecture !


Est-ce que tu l’as lu ? Qu’en as-tu pensé ?

3 commentaires

  1. J’avais beaucoup aimé ce tome avec son ambiance hivernale, il y avait quelque chose de feutré, de presque immobile, pourtant de très prenant. J’espère pouvoir relire la saga cette année, ça fait si longtemps !Je te souhaite une bonne poursuite de lecture du « Clan des Otori » 😊

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