Publication : 2020
Genre : Roman graphique
Edition : Rue de Sèvres
Nombre de pages : 156 pages
Note : 17/20
Quatrième de couverture
La narratrice, c’est l’autrice elle-même. Elle a 15 ans et vit en Indochine avec sa mère, veuve et ses deux frères. Pensionnaire dans un lycée pour étudier les mathématiques, elle ne rêve que de devenir écrivain. Sur le bac qui traverse le fleuve séparant son lycée de sa pension, elle fait la connaissance d’un riche Chinois. Ils tombent éperdument amoureux et commencent une relation faite d’amour et d’argent qui durera un an et demi durant lequel ils se verront régulièrement.
Marguerite devra faire face à la honte, la peur, la jalousie et parvenir à trouver sa place au sein d’une famille où il est difficile de s’imposer.
Adaptation de l’œuvre de Marguerite Duras
Mon avis
J’ai toujours voulu lire L’Amant de Duras, mais après avoir lu Un barrage contre le Pacifique que je n’avais pas vraiment apprécié… J’ai laissé tomber cette idée. Pourtant, en croisant ce roman graphique adapté de l’œuvre de L’Amant, je n’ai pas pu m’empêcher de l’emprunter et de le lire.
Et quelle merveilleuse découverte ! L’histoire d’amour est parfaitement mise en valeur avec le style graphique manga apporté par Kan Takahama, les couleurs sont aussi magnifiques, très sobre et cela permet de se plonger un peu plus dans la nostalgie de ce récit. En plus de voyager dans le temps, on voyage aussi en Indochine et dans une période toute particulière, celle des empires coloniaux.
Je pense me plonger dans la lecture de l’œuvre d’origine ou du moins dans le visionnage du film ! S’il y a bien un point négatif a trouvé, ce serait la rapidité de l’intrigue, les pages défilent à une vitesse qu’on ne parvient pas à réellement entrer en profondeur dans cette histoire, cette romance entre Marguerite Duras et son amant.
Il avait dit que c’était comme avant, qu’il l’aimait encore, qu’il ne pourrait jamais cesser de l’aimer, qu’il l’aimerait jusqu’à sa mort.
Quatrième de couverture.
Est-ce que tu l’as lu ? Qu’en as-tu pensé ?
Merci, tu m’as peut-être donné une autre porte d’entrée dans les écrits de Duras. Comme toi, je n’ai pas été séduit par son ‘Barrage contre le Pacifique’, qui donnait pourtant un portrait très authentique de l’empire coloniale. C’était une lecture scolaire et c’est aussi sans doute dû au fait que je n’avais pas le recul nécessaire pour apprécier son style.
Il y a donc bien moyen que je passe par ce roman graphique que tu conseilles.
Pour l’instant, je trouve que son œuvre la plus aboutie se trouve dans le film ‘Hiroshima mon amour’, que Duras a scénarisé et que je recommande. On y trouve le bon équilibre entre la mémoire d’un premier amour, les traumatismes liés aux conséquences de la Seconde guerre mondiale et cette relation inattendue et éphémère.
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J’ai beaucoup entendu parler de Hiroshima mon amour mais je n’ai jamais pris le temps de le regarder. Je note de le regarder prochainement ! Merci pour cette recommandation 🙂
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Je n’ai pas lu cette version, mais j’ai lu le roman (qui à mon avis est meilleur et plus simple d’accès que Un barrage contre le Pacifique si ça peut te rassurer) et vu le film il y a longtemps. L’histoire est assez dérangeante, mais j’avais aimé l’écriture et l’ambiance indochinoise.
Attention à bien prendre L’Amant et pas L’Amant de la Chine du Nord, par contre, le second est une réécriture qui ne s’imposait pas…
La couverture de la BD donne envie, en tout cas, merci de m’avoir fait découvrir son existence 😉
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Merci pour cette précision ! Je verrai si je me lance dans la lecture de L’Amant plus tard 😉
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Je ne l’ai pas lu, mais ta chronique me donne bien envie.
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Je suis ravie que mon avis t’ai donné envie de découvrir l’oeuvre ! J’ai hâte de connaître ton avis si tu la lis à ton tour 😉
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Je ne pense pas lire le roman mais j’aimerais bien découvrir l’histoire à travers cette BD.
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Je ne peux que te recommander cette lecture 😉 On découvre l’histoire sans la « lourdeur » du style de Duras.
J’aurai peut-être dû le préciser dans mon article mais il y a des scènes explicites à l’intérieur (je préfère le dire pour éviter de mauvaises surprises)
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Merci de m’avoir prévenue. C’est toujours mieux de le savoir…
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