
Publication : 2019 (pour l’édition Pocket)
Genre : Mythologie, Romance
Edition : Pocket
Nombre de pages : 468 pages
Note : 19/20
Quatrième de couverture
Patrocle, jeune prince maladroit, part en exil à la cour du roi Pélé. Il y rencontre Achille, son exact contraire, doué pour tout ce qu’il entreprend. Malgré leurs différences, les deux jeunes hommes deviennent inséparables. Le destin les mènent à la guerre de Troie. La violence des Dieux et des hommes fera de leur histoire un drame.
Mon avis
J’adore la mythologie, et encore plus les histoires d’amours à cette période. Forcément, je ne pouvais pas passer à côté de cette lecture. Vendu comme l’un des meilleurs romans de mythologie grecque, j’étais un peu sur la réserve. Je m’attendais un peu à être déçue en réalité comme je l’ai été pour différents romans qui avaient rejoint le devant de la scène les années précédentes.
Et… tu as dû le comprendre avec la note que j’ai mise à ce roman : je n’ai clairement pas été déçue. Au contraire même, j’ai été portée tout du long par l’histoire d’Achille, jusqu’à en oublier par moment la “véritable histoire”, ce qui est assez fort pour un récit mythologique. Mais attention, loin de réécrire la légende on découvre au fil des pages une version humaine de leur histoire. C’est, je crois, ce que j’ai préféré même si les trente dernières pages (et surtout les derniers paragraphes du roman) sont chargées d’émotions et d’un certain sentiment de ne pas vouloir que ça se termine.
Là où les ouvrages de références de la mythologie présentes souvent les héros comme des êtres “supérieurs” (pour Achille et Patrocle, il s’agit de l’Iliade d’Homère), ici ils sont sur un même pied d’égalité car on peut voir qu’ils ont des sentiments, des émotions et qu’ils ne font pas uniquement des choix rationnels. J’ai aussi apprécié le traitement fait du destin, il y a une certaine fatalité, on ne peut pas y échapper, mais pourtant on peut le repousser un peu plus chaque jour. On n’est donc pas totalement victimes.
En janvier j’avais adoré La Femme que nous sommes, et bien pour le mois de février c’est Le Chant d’Achille qui entre dans mes favoris. D’ailleurs en y repensant, le titre même Le Chant d’Achille rappelle le chant “La Colère d’Achille” dans l’Iliade ce qui est, je trouve, un joli clin d’œil à la source mythologique.
Est-ce que tu l’as lu ? Qu’en as-tu pensé ?
De cette autrice, j’avais lu et pas du tout aimé Circé, du coup je ne pense pas lire celui-ci, même si ton avis est tentant 😉
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J’ai l’habitude de lire d’autres romans des auteurs de mes livres coup de cœur mais étonnamment, Circé ne me tente pas vraiment… Peut-être l’aspect plus mythologique ? Alors que dans Le Chant d’Achille il y a au contraire une (plusieurs) intrigue(s) romantique(s) ?
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Il y a aussi de la romance dans Circé si c’est ça qui t’arrête 😉 ça fait partie de ce qui m’a ennuyée, d’ailleurs: on me promet une réécriture féministe du mythe et, tout au long du bouquin, la protagoniste ne se définit qu’en fonction des hommes qui gravitent autour d’elle…
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Donc l’écriture est pas du tout féministe en fait… J’ai encore moins envie de le lire maintenant haha
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La plupart des personnes qui l’ont lu parlent de « réécriture féministe », pour moi il y a confusion avec « réécriture d’un point de vue féminin »…
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