Ces classiques que j’adore (partie II)

Voici donc la partie 2 de mes classiques préférés découverts pendant mes études de Lettres. Retrouve la première partie juste ici.

Le Cheval de Troie, Paul Nizan

Encore un roman du XXe siècle (comme les quatre premiers de cette sélection), mais cette fois-ci il s’agit d’un court roman sur des ouvriers et leur engagement communiste. Ce n’est pas forcément un livre que je relirai mais je garde un très bon souvenir de lecture.

La nuit baissait. Marie-Louise leva les yeux vers les collines qui blanchissaient au-dessus des toits de cette ville où les propriétaires des usines, les rentiers, les marchands, les policiers, les prisonniers et tous les morts dormaient.

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Harper Lee

Est-ce que ce livre doit encore être présenté ? Harper Lee brosse ici le portrait d’une société américaine rongée par les préjugés raciaux… mais au travers des yeux d’une enfant.

À Maycomb, les hommes adultes ne se rassemblaient devant une maison que pour deux raisons : un décès ou une affaire politique. Je me demandai qui était mort.

Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce

Une autre pièce de théâtre qui m’a particulièrement touchée. Adapté en film, cette pièce raconte comment un homme rentre chez ses parents pour leur annoncer qu’il va mourir. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de la voir mise en scène et le film m’a un peu déçu mais j’ai pu voir J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne sur scène et j’ai été époustouflée par la manière dont le texte a pris vie et comment les personnages m’ont transporté dans les deux pièces.

Cela se passe dans la maison de la Mère et de Suzanne, un dimanche, évidemment, ou bien encore durant près d’une année entière.

L’homme vertical, Davide Longo

Dernier roman, et pas des moindres ! Ce roman me fascine tant par la façon dont il est écrit que par le sujet qu’il traite. On suit un homme dont la vie a été détruite se confronter à la barbarie du reste du monde. Même s’il y a des passages relativement violents, Longo traite magnifiquement bien son sujet.

J’en parle aussi dans cet article sur les 4 dystopies à lire absolument.

Quand Lucia s’écroula à son tour, Leonardo garda les yeux rivés sur le feu, l’alimentant de temps en temps avec un morceau de bois. Il aurait bien lu un peu pour s’endormir, mais ses livres, comme ceux de Lucia, étaient restés dans la Polar, alors il prit sa boite de lettres dans la valise des enfants et en relut quelques-unes.


Est-ce que tu les as lus ? Qu’en as-tu pensé ?
Retrouve la partie une juste ici.

9 commentaires

  1. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est un de mes romans favoris. Du coup je n’ai pas lu le dernier qui a été publié, qui devait être le premier et qu’Harper Lee ne voulait pas voir publié. Disons que j’ai respecté son choix… Et que j’ai évité une déception 😉
    Bises et bises

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  2. Je n’ai pas lu le cheval de Troie, par contre j’ai lu un autre livre de Nizan, La conspiration, et c’était également durant mes études de lettres. Mais je n’avais pas trop aimé ^^ J’ai trouvé l’ambiance assez sombre, je ne sais pas si tu connais l’histoire ?
    Et j’ai entendu parler de Juste la fin du monde mais je ne l’ai jamais lu, bien qu’il m’est apparu intéressant sur le moment 🙂

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  3. Je ne connais que Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, que j’avais beaucoup aimé aussi 🙂
    Je note d’aller voir de plus près L’Homme vertical, ça pourrait m’intéresser.

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    • Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est vraiment un bon roman, je l’avais lu dans le cadre d’un essai sur le motif de la justice dans ce livre donc c’était, à mon sens, encore plus passionnant.
      Je vais sûrement faire une relecture de l’homme vertical cet été parce que je suis sûre que je suis passé à côté de certains détails…

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